Aide de Jeu


Pour : Médiéval-fantastique


Auteur(s) :

Mario HEIMBURGER

Illustrateurs(s) :

Ghislain THIERY


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Eastenwest > 2 - Aubergiste ! A boire !



L'auberge, pas à pas

Une aide de jeu  par Mario Heimburger, Dessin de Ghislain Thiery

  "Vous êtes dans une auberge...". On pourrait passer rapidement sur cette introduction, en faisant appel à l'imaginaire collectif des joueurs, habitués à des tavernes médiévales vues dans des films mêlés saupoudrées d'un soupçon d'anachronisme… Après tout, toutes les auberges se ressemblent, non ? Et pourtant, c'est le fait de passer sur ces lieux d'accueil qui a provoqué la lassitude des joueurs : " Encore une intro dans une auberge… ". Apprenons ensemble à dresser un portrait haut en couleur de ces lieux de repos… du moins au début de l'histoire.

La lumière

  Les personnages rentrent dans une auberge, l'aubergiste est encore bien loin de leurs préoccupations, car la première chose qu'ils peuvent observer, c'est la différence nette de luminosité entre la salle et l'extérieur.

  S'ils viennent en journée, il fera certainement plus sombre dans la pièce : les fenêtres sont souvent réduites au minimum, autant pour stabiliser les constructions que pour économiser sur le verre. Dans certaines régions, même, les fenêtres sont inexistantes, et remplacées par des ouvertures que l'on ferme à l'aide d'un volet en cas d'intempéries ou de grand froid. Même si l'aubergiste a hérité d'une auberge vitrée, il ne s'agit au mieux que d'un verre de mauvaise qualité, fumé et ressemblant plus à des fonds de bouteille qu'à des carreaux. La coloration de ces morceaux de verre est, de plus, un luxe rarement accessible en-dehors des grandes villes.

  Entrant de nuit dans une auberge, on est avant tout frappé par le mode d'éclairage : parfois des braseros brûlent à des endroits stratégiques, diffusant une lueur rougeâtre qui laisse de grandes zones d'ombre et dégage une fumée poisseuse qui finira tôt ou tard par noircir entièrement le plafond, obscurcissant encore un peu l'ambiance. Dans d'autres auberges (surtout celles

Ca ne change pas nos parties, mais ça y contribue !

 en pierre), des torchères éclairent un peu mieux, mais laissent également leurs traces carbonées sur les murs. Si l'aubergiste désire prendre soin de ses clients autant que de son bâtiment, des lanternes sont plus indiquées, mais aussi plus coûteuses. Une autre alternative étant de disposer des bougies, soit sur chaque table dans les auberges modestes, soit sur des chandeliers et des bougeoirs luxueux dans les établissements plus riches.

  Quoiqu'il en soit, laissons les yeux des personnages s'habituer légèrement à ce changement brutal de luminosité avant de poursuivre…

La salle

  La plupart du temps, les auberges sont constituées d'une salle unique d'accueil des visiteurs, plus ou moins grande en fonction de l'affluence et de la richesse du lieu. Dans certains cas, il peut également s'agir d'une suite de petites pièces, rendant plus difficile le travail du personnel, mais convenant mieux à une clientèle aisée, désireuse de jouir d'endroits calmes et d'éviter des contacts indésirables.

  La plupart du temps, le plafond est assez bas, et soutenu par des piliers de bois qui divisent le champ de vision des visiteurs. Dans d'autres auberges plus rurales, des poutres soutiennent un toit de chaume ou d'ardoise, et il n'est pas rare de découvrir perché sur l'une de ces poutres un oiseau égaré, ou un chat en maraude.

  Le sol n'est que rarement aménagé, tout au plus aura-t-on pris soin de le recouvrir de sciure ou de  paille destinée à recueillir les différents liquides pouvant souiller le sol. Généralement, on trouve en dessous, un simple sol en terre battue, tassé par les allers et venues des visiteurs. Cette remarque ne s'applique évidemment pas aux auberges de meilleure fréquentation, où l'on a pris soin de disposer des planches de bois en parquet plus ou moins grossier. Il est vrai que l'on y attend aussi de la clientèle qu'elle n'urine pas là où elle est assise ! Encore plus rare, et réservée aux lieux luxueux, des dalles de pierre assemblées donnent une meilleure assise au mobilier, et dans les grandes villes, on pousse parfois le vice jusqu'à assembler de petits morceaux de pierre en mosaïques.

  Enfin, les murs sont généralement nus, encore qu'il ne soit pas rare d'y trouver l'un ou l'autre trophée de chasse dans les auberges rurales ou des plantes murales en ville. Cette dernière option n'est toutefois que rarement retenue, compte tenu du faible éclairage et du temps qu'il faut consacrer à les soigner.

  Des draperies ou des rideaux de toile grossière peuvent être accrochés aux parois, mais rarement devant les fenêtres. Il s'agit généralement d'une façon de séparer plusieurs pièces (comme la cuisine), mais il faut faire attention aux odeurs de toutes sortes qui peuvent s'accrocher dans les tissus. La toile est remplacée par un lourd velours dans les plus riches restaurants…

L'odeur

  Mais à peine les personnages ont-ils pu appréhender la salle dans leur ensemble qu'un nouveau sens est touché : l'odorat, qui perçoit immanquablement toutes les subtilités du spectre olfactif.

  Ce n'est toutefois pas toujours agréable. Lorsque la sciure du sol est trempée de vin, c'est une odeur de vinaigre qui finit toujours par apparaître, mélangée avec l'odeur de suif des moyens d'éclairage.

  Mais heureusement, on trouve également certaines bonnes odeurs au moment des repas, qu'ils proviennent de la broche qui permet de faire cuire les viandes dans la cheminée ou de la porte entrebâillée d'une cuisine. Les odeurs de pâtisseries sont bien plus rare, mais au matin, on peut sentir le délicieux parfum du pain que l'on vient de cuire.

  Il est parfois difficile de se convaincre de prendre un repas dans une gargote, où des odeurs moins avouables viennent gâcher le fond. Le sang séché est heureusement rare, mais il suffit que l'aubergiste ait un chien ou un chat, et soudainement le spectre des odeurs s'élargit vers l'inavouable. Il y a au moins un avantage à cela : on sait immédiatement qu'il faut faire attention où poser ses pieds…

  Heureusement, il y a des moyens de cacher les odeurs indésirables, en particulier dans les auberges de haut niveau : des bouquets de lavande hardiment disposés font souvent l'affaire. Des fleurs se conservent moins bien, mais assurent à coup sûr un parfum agréable, encore qu'il ne doive pas être trop agressif pour ne pas gêner les hôtes. Malgré tout, rien ne vaut les effluves apéritives de la cuisine, qui réjouit le voyageur affamé – surtout s'il n'a eu que des rations séchées à manger au cours des jours précédents !

Le mobilier

  Une fois passé le choc positif ou négatif de l'odeur, le voyageur peut enfin se consacrer à une observation plus appuyée du lieu. Les tables et les chaises se révèlent alors à lui.

  Deux " philosophies " s'affrontent dans le monde des auberges de basse extraction. Ou les tables sont de simples planches posées sur des billots ou des tréteaux, ou au contraire, on trouve des tables massives, grandes et lourdes. Dans tous les cas, il faut être en mesure d'assurer la remise en place rapide du mobilier en cas de bagarre, et on ne fait que rarement appel à un artisan menuisier pour produire des meubles délicats. Pour la même raison, des tabourets sommaires sont souvent préférés aux chaises.

  Au contraire, dans les auberges riches, on relève un goût plus prononcé pour le détail et les fioritures. Les tables sont assemblées avec le plus grand soin pour donner l'impression d'être taillées d'une seule pièce, et nettoyées avec soin. Elles sont souvent recouvertes d'un vernis pour en adoucir la surface. Les chaises sont parfois remplacées par des fauteuils, mais dans la plupart des cas, on trouve un mélange des deux : des fauteuils rembourrés pour ceux qui préfèrent boire et des chaises pour les mangeurs.

  Les tables perdent généralement en taille ce qu'elles gagnent en qualité : dans les auberges populaires, on trouve deux ou trois grandes tables où les convives se partagent la place sans se connaître (ce qui est d'ailleurs une bonne façon de rencontrer de nouvelles personnes), dans les auberges plus luxueuses, la discrétion est plus importante et les tables dépassent rarement 4 places… Après tout, les grandes réunions de nobles sont plus rares que les réunions de paysans !

  Une fois écartées les tables et les chaises, l'auberge se révèle désespérément vide. A la limite, il est possible de trouver un buffet sur lequel sont rangées les chopes, les gamelles et les brocs (ou les assiettes dans le milieu aisé). Le voyageur se sert des chopes disponibles, les habitués apportant souvent les leurs. Parfois même il lui faut tremper une chope sale dans le tonneau d'eau (plus ou moins croupie) situé à côté. Il peut évidemment également se servir de ses propres couverts, s'il n'a pas confiance dans la propreté du lieu. De telles pratiques sont évidemment proscrites dans les auberges de bonne qualité, où cela revient à insulter l'aubergiste !

  Il est très rare de trouver un comptoir dans une auberge. C'est une pratique qui commence seulement à apparaître dans les villes, et plus particulièrement dans les tavernes. Dans les cas ordinaires, l'aubergiste n'a pas besoin d'instaurer une telle barrière entre ses clients et lui, et les tonneaux de bière et de vin sont souvent posés dans un coin de la pièce, sous la surveillance de l'aubergiste.

La clientèle

  Le bruit ne vient qu'ensuite : la clientèle est rarement silencieuse. Qu'elle soit avachie sur les tables en fin de soirée dans les lieux de basse extraction, ou droite et souriante sur de longues chaises, il est rare qu'elle ne prête pas une attention distraite aux voyageurs qui entrent. Les auberges sont assez rarement bondées, sauf durant un grand festival ou une foire populaire.

  De fait, dans les villages, hormis la clientèle occasionnelle d'une auberge-relais, où l'aubergiste a conclu un accord heureux avec une grande compagnie de voyages, on n'y trouve la plupart du temps que des paysans qui viennent profiter un peu de la présence des autres.

  Dans les villes, ce sont les habitués, éternels désœuvrés ou grands solitaires qui forment la plus grande partie de la clientèle. Untel souhaite échapper aux humeurs de sa femme, un autre noie son manque de succès dans la bière tandis qu'un troisième quémandera pour la dernière fois – jure-t-il – une avance à l'aubergiste pour disposer encore d'un verre.

  Les nobles perdent très peu de temps dans les auberges. Lorsqu'ils ont des affaires à y traiter – quelle drôle d'idée – ils préfèrent en général y envoyer leurs chambellans, qui, sauf s'ils sont extraits de classes plus modestes, détaillent alors tous les autres clients avec l'air de celui qui découvre que sa main pourrait servir à autre chose qu'à tenir une plume… Les nobles quand à eux préfèrent de loin aller habiter chez un cousin plus ou moins proche à qui ils s'empresseront de rappeler les liens de parenté.

  Bien plus souvent, c'est la suite complète d'un marchand qui amène de l'originalité dans l'auberge. Un ou deux serviteurs, un comptable-trésorier, un écuyer et quelques gardes du corps se rassemblent alors et prennent possession d'un pan entier de la pièce. Encore une fois, ce type de clientèle ne se mêlera aux autres que si elle a quelque chose à y gagner.

  Dans tous les cas, ce qui est bien plus important que la clientèle est la différence que cette clientèle présente avec les aventuriers. De cette différence découleront très probablement les rapports qui vont se tisser entre les voyageurs et les autres habitants de ce lieu…

L'aubergiste

  … En particulier avec l'aubergiste. Peut-on le résumer à cet individu gras et accueillant que l'on trouve traditionnellement en train d'essuyer un verre ? Certainement pas ! Il y a au moins autant d'aubergistes qu'il y a d'auberges, et sa personnalité et son caractère sont souvent le reflet de l'ambiance du bâtiment… à moins que ce ne soit le contraire. La plupart du temps, il n'est pas possible de le différencier du reste de la clientèle, si ce n'est parce qu'il fait le premier pas vers les nouveaux arrivants.

  Son apparence est aussi diverse que celle de tous les êtres humains, si ce n'est la présence assez fréquente d'un tablier de cuir qui sert aussi bien à essuyer les couteaux qu'à se protéger de la saleté. Il faut ajouter à cela que l'aubergiste est la plupart du temps un homme : monter les tonneaux, ranger les tables, mettre à la porte les indésirables, parfois : tout cela nécessite souvent une force dont ne disposent que de rares femmes. La corpulence n'est pas toujours de règle, mais un aubergiste gros inspire bien souvent la confiance.

  Mais ce qui fait réellement tout le charme d'un aubergiste, c'est son histoire, le passé qui l'a conduit à se consacrer à ce métier assez ingrat. Et là, les histoires sont parfois tellement passionnantes que certains voyageurs ne viennent que pour les entendre.

  Passons rapidement sur les ennuyeux, ceux qui ont hérité de l'auberge après le décès de leur père, ceux qui ont été élus par les autres villageois pour ouvrir la taverne du village, officialisant une situation qui perdurait depuis longtemps. Car souvent, l'aubergiste n'est qu'un paysan qui a rajouté une corde à son arc, un viticulteur qui écoule sa marchandise et faisant appel à sa femme pour la cuisine soutenu en cela par la coopérative locale.

  Beaucoup plus intéressant : l'aubergiste contrit, celui qui a vécu par le passé de grandes aventures, qui a été marin, guerrier, explorateur peut-être, et qui, après une grande fièvre, un membre arraché ou tout simplement le temps qui passait a été obligé d'abandonner cette vie trépidante au profit du quotidien calme et rangé de l'auberge. Celui-là a rapidement l'œil qui brille lorsqu'il voit dans les nouveaux arrivants le héros qu'il a lui même été. Et hors de question de laisser partir les voyageurs sans avoir entendu leur histoire, ponctuant les aventures contées de bruyants éclats de voix : " Ha ! Oui : je me souviens bien de cela ! ".

  Beaucoup plus rares encore sont les déchus, les nobles qui ont décidé de refaire leur vie au loin après une honte familiale, un moine exclus pour une faute quelconque et qui continue à servir de la bière contre monnaie trébuchante, cette fois. Ou encore le hors-la-loi qui se terre dans un lointain village, en espérant que ses erreurs passées seront oubliées avec le temps.

  Si l'on rajoute à cela les individus qui dans les grandes villes bénéficient d'une grande formation dans l'art de la table, souvent parce que leur famille ne leur laissa pas le choix, on comprendra bien vite pourquoi l'aubergiste est souvent bougonnant : il n'a que rarement choisi d'être là.

  Et on comprendra alors pourquoi les aubergistes accueillants, ceux qui adorent recevoir des invités, et qui ont fait de la cuisine le premier art vivant, ont tellement de succès : chez eux, on se sent réellement bien. Mais honnêtement, qui, à part quelques hobbits, aurait envie de consacrer sa vie à servir les autres, sans pouvoir jamais profiter de repos et des fruits de son labeur – faute de temps ? Car plus encore que la prêtrise, la tenue d'une auberge est un sacerdoce, le culte du voyageurs et de l'accueil. Voilà pourquoi dans de nombreux pays, il existe un Dieu pour ces hommes…

Les chambres

  Mais bien que l'on puisse encore disserter longuement sur ces oasis du Voyage, il vaut mieux laisser les aventuriers découvrir et établir eux-mêmes leur cartographie des lieux de repos. Il convient néanmoins de parler encore des chambres.

  Car le repas terminé, les histoires contées et l'alcool éclusé, il faut bien songer – volontairement ou aidé par le vin – à se coucher. Les auberges proposent souvent plusieurs choix à leurs clients, et souvent, chaque chambre a un prix différent.

  Les aventuriers les plus modestes préfèreront probablement se passer de la discrétion et de la tranquillité d'une chambre pour opter pour la salle commune. Dans ce cas, bien qu'économisant de l'argent, ils devront attendre que les derniers ivrognes aient roulés sous la table avant de dormir. Il est rare que l'aubergiste prenne la peine de pousser les tables pour laisser de la place aux dormeurs. Après tout, dormir sous la table est tout aussi naturel… attention toutefois aux réveils brutaux ! Lorsque la salle commune est déjà encombrée de dormeurs, l'aubergiste permet parfois aux voyageurs d'utiliser une grange ou même l'écurie. Le confort de la paille est alors rapidement compensé par les bruits et/ou le froid de ces lieux précaires.

  Les chambres sont alors nettement plus plaisantes. Surtout si l'aubergiste a la gentillesse ou le sens du commerce suffisant pour déposer une bouilloire sous les couvertures avant l'arrivée des aventuriers ! Le lit n'est souvent qu'une simple paillasse – généralement assez propre – et une couverture en laine épaisse et grossière permet de se protéger du froid. Les voyageurs peuvent occuper de grandes chambres à plusieurs, ce qui réduit toutefois l'espace de chacun. Rien n'égale toutefois le plaisir de disposer d'une pièce pour une personne, même si cela n'empêche pas toujours d'être dérangé par un voisin ronfleur. Car les murs des auberges, souvent rajoutés par la suite à ces anciennes fermes ne sont pas extrêmement épais. Parfois, il s'agit d'une simple cloison en bois.

  Seules les auberges les plus luxueuses ont été aménagées pour le confort du dormeur. On y trouve des lits, de véritables matelas (rembourrés de paille, il ne faut pas exagérer !) et parfois même d'un édredon et d'un oreiller rempli de plumes d'oie ou de duvet. Il faut également signaler qu'on ne trouve quasiment jamais de serrures aux portes, beaucoup trop chères et gênantes à entretenir. On préfère en général le loquet, ou alors rien du tout : une simple clenche est la seule protection que l'on peut espérer dans les auberges rurales. Il faut dire que les vols et assassinats y sont bien moins fréquents qu'en ville.

  Enfin, le restant de la chambre n'est généralement pas meublé, si ce n'est d'une table ou d'un coffre où poser ses affaires. Seule exception : lorsque l'auberge a récemment été une ferme ou un manoir, on y trouve tous les meubles habituels à ce genre de demeures, laissés là par manque de place. On peut alors être surpris par une horloge bruyante ou une armoire encore pleine de pièces de tissus.

  Sans parler de prix, il faut encore noter que ceux-ci varient souvent en fonction de nombreux facteurs : la fréquentation en est un, mais également confiance qu'inspire le voyageur,  ou  climat. Qui  a  envie de dormir dehors par grand froid ou sous une forte pluie ? On peut dans ces conditions facilement pousser un peu sur le prix… Inutile de dire également que la concurrence est souvent un facteur de baisse de prix. Sauf si les aubergistes concurrents sont de la même famille ou se connaissent très bien !

  Voilà donc pour ce rapide tour d'horizon de l'auberge et de ses habitants. Evidemment, nous n'avons traité ici que les auberges les plus souvent rencontrées lors des voyages, mais elles se déclinent à travers toutes les cultures et tous les climats. Depuis le caravansérail jusqu'aux isbas isolées, elles resteront toujours pour nos aventuriers et voyageurs des lieux de passage obligés. Il convient donc toujours de bien soigner leur description, si l'on veut que nos joueurs s'y sentent bien – ou mal…